Michel Onfray
Socialisme Utopique
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Philosophe qui se revendique d'Epicure, Nietzsche, Proudhon et Camus.
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I - Biographie Michel Onfray
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Né à Argentan (Orne)
Ainé de deux enfants
Père ouvrier agricole, travailleur et peu communicatif.
Mère femme de ménage, abandonnée à l'assistance publique, qui retourne contre ses enfants la violence dont elle même avait été victime.
Automne 1969 : A 10 ans, il est laissé à l'orphelinat de Giel, où les abus et les injustices vont le rendre intolérant à l'injustice.
Professeur de philosophie dans un lycée de Caen
1983 : François Mitterrand choisit l'ancrage européen : le maintient du Franc dans le système monétaire européenne nécessite de mettre en place le plan de rigueur après l'échec du plan de relance de 1981.
Selon Michel Onfray, c'est à cette époque que le Parti Socialiste a abandonné le peuple pour se soumettre à la politique libérale et la mondialisation mise en oeuvre par l'Union Européenne.
1997 : "Politique du rebelle" définit sa gauche, radicale et libertaire.
2002 : Démissionne de l'Education Nationale pour rendre l'éducation accessible au plus grand nombre. Ce sera l'Université populaire de Caen.
Avril 2002 : Publication du livre "Célébration du génie colérique", hommage à Pierre Bourdieu.
2005 : Son "Traité d'athéologie" est vendu à 250.000 exemplaires, sans compter la version poche et les traductions.
Janvier 2017 : Publication de "Décadence". Dans ce livre Michel Onfray développe une vision de la décadence de la civilisation occidentale, fragilisée de l'intérieur par ses valeurs judéo-chrétiennes qui la rendent incapable de résister à la poussée d'un Islam conquérant.
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II - Pensée de Michel Onfray
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Pour un souverainisme de gauche et une politique en faveur des plus modestes.
Critique de la gauche qui a abandonné le social pour le "sociétal"
Dénonciation du libéralisme sociétal de la gauche bien pensante issu de 68 et de son mépris pour le peuple.
Le peuple a été oublié "au profit de micropeuples de substitutions : les marges célébrées par la Pensée d'après 68 - les Palestiniens et les schizophrènes de Deleuze, les homosexuels et les hermaphrodites, les fous et les prisonniers de Foucault ..... les sans-papiers de Badiou".
Critique d'une Union-Européenne néo-libérale
Michel Onfray sait faire la différence entre les avancées du libéralisme de l'Ecole Classique et les excès du Néo-libéralisme étatique imposé par l'Union Européenne.
"Quand Gaspard Koenig donne sa définition du libéralisme, je ne suis pas loin d'y adhérer. Ce libéralisme là ne me gène pas. Celui que je combat est, paradoxalement, celui de l'"Etat maastrichien". Je dis paradoxalement, car il est étonnant que le libéralisme soit imposé par un Etat, alors qu'il est dans son essence de diminuer l'emprise de l'Etat et de laisser les individus souverains....Le proudhonien que je suis se trouve en phase complète avec le principe libertaire du libéralisme, mais pas quand il est le libéralisme dans lequel le marché fait la loi bien que ce soit l'Etat qui l'impose et empêche l'exercice des libertés individuelles."