Laurent Joffrin

Membre du conseil d'administration du think tank En temps réel

Ancien directeur du Nouvel Observateur

Directeur de la rédaction de Libération depuis Mars 2014

Image illustrative de l'article Laurent Joffrin

Laurent Joffrin en Juin 2013 - photo wikipedia

Laurent Joffrin sur wikipedia

 

Biographie Laurent Joffrin

source wikipedia

Laurent Joffrin est un journaliste français, qui a fait une grande partie de sa carrière à Libération et au Nouvel Observateur.

30 Juin 1952 : Naissance à Vincennes de Laurent Mouchard.

Formation :

Jeunesse militante dans la gauche modérée.

Un engagement sur des valeurs politiques et non pour un parti politique.

Laurent Joffrin  publie en Novembre 1976 une analyse critique du Nouvel Observateur et de ses relations ambivalentes avec le PS. Cet article soulève l'indignation de Philippe Viannay, à la fois administrateur du Nouvel Observateur et dirigeant le Centre de formation des journalistes.

Devenu journaliste, il prend ses distances avec le militantisme.

Journaliste

Patron de presse

1988 : Claude Perdriel fait appel à Laurent Joffrin, journaliste de tendance sociale-démocrate, pour succéder à Franz-Olivier Giesbert à la tête de la rédaction du Nouvel Observateur.

1996 : Laurent Joffrin revient à Libération comme directeur de la rédaction.

1999 : Claude Perdriel fait appel de nouveau à Laurent Joffrin pour reprendre la direction du Nouvel Observateur.

20 novembre 2006, Laurent Joffrin est nommé directeur de publication de Libération dans le cadre du plan de relance du journal proposé par ses actionnaires, dont Édouard de Rothschild, actionnaire de référence. Le journal est recapitalisé, avec l'entrée au capital de Carlo Caracciolo, fondateur de La Repubblica et son déficit est réduit.

À partir de 2009, il codirige le journal avec Nathalie Collin. Le journal retrouve l'équilibre puis les profits en 2009, et 2010.

: il quitte Libération et prend pour la troisième fois la tête de la rédaction du Nouvel Observateur.

2011 : Suite au départ de Denis Olivennes, parti à Europe 1, Laurent Joffrin codirige Le Nouvel Observateur à nouveau avec Nathalie Collin qui le rejoint à la tête du Nouvel Observateur.

Décembre 2013 : À la suite du désengagement partiel de Claude Perdriel et de l'entrée au capital du Nouvel Observateur de trois nouveaux actionnaires majoritaires, Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, il publie un éditorial faisant le point de la situation.

Mars 2014 : Étant confronté à une baisse des ventes du Nouvel Observateur, « parfois critiqué en interne » et en désaccord avec le nouveaux actionnaires du titre — selon Le Point —, il démissionne du journal tout en restant éditorialiste. Sa démission ainsi que celle de Nathalie Collin est actée par un communiqué officiel du journal.

12 Juin 2014 : Laurent Joffrin est nommé directeur de la rédaction de Libération.

Médias

1984 : Laurent Joffrin participe à la réalisation de l'émission Vive la Crise, produite par Pascale Breugnot, écrite par Jean-Claude Guillebaud et présentée par Yves Montand.

Chroniqueur sur France Inter pour un duel hebdomadaire avec Philippe Tesson, puis producteur, responsable de l'émission culturelle Diagonales.

Anime Les détectives de l'Histoire sur France 5, une émission d'enquête sur des faits marquants de l'histoire récente.

À la radio, le rédacteur en chef de Libération intervient régulièrement sur l'actualité politique, notamment sur l'antenne de FranceInfo où il débat à 8 h 50 le lundi et le jeudi avec Sylvie Pierre-Brossolette du Point qui a pris la suite de Nicolas Beytout du Figaro depuis la campagne électorale de 2007.

Autres activités

Mai 2011 : Laurent Joffrin démissionne du club Le Siècle, qu'il considère comme une nouvelle oligarchie coupée du reste de la société (les femmes étaient interdites jusqu'en 1983).

Cible de la gauche anti-libérale

Libéral au sens d'esprit libre et responsable, défendant des valeurs et non un parti,  privilégiant l'observation, l'analyse des faits  et l'expérimentation à l'obscurantisme idéologique, Laurent Joffrin est une cible récurrente de l'association française de critique des médias, proche de la gauche archaïque antilibérale, Acrimed.

 

En France, la gauche a remplacé l'objectif de justice sociale par le moyen du "tout public".

Dans le hors série du Nouvel observateur "Comprendre Le Capitalisme" de Mai/Juin 2007, Laurent Joffrin explique comment la gauche française a remplacé les objectifs de justice sociale par la priorité donnée au "tout public".

"L'ANPE s'est mise en grève parce qu'elle est menacée - dit-on - de privatisation ; elle serait autorisée à déléguer l'accompagnement d'un certain nombre de chômeurs à des agences privées. Il y a une grève. le syndicat et les personnels de l'ANPE refusent cette perspective. J'ai demandé que l'on fasse une enquête. Personne ne m'a expliqué si c'était plus ou moins eficace de passer par l'ANPE ou de passer par des agences privées pour reclasser les chômeurs. Si la réponse est que c'est plus efficace par une agence privée, pourquoi ne le fait-on pas ? Parce que l'on confond l'objectif et le moyen. La gauche française a la religion des moyens, des instruments, notamment de l'Etat. Quand on est pour l'Etat, on est de gauche ; quand on est contre l'Etat, on est de droite. c'est une vision dépassée. Ce qui compte, c'est l'objectif.

Progresse-t-on plus ou moins vite vers la justice sociale ? Voilà la question ! Qu'on le fasse par des moyens privés ou des moyens publics est secondaire. Si l'ANPE est plus efficace en déléguant à des agences privées le traitement du chômage, il faut le faire.

Les blocages bureaucratiques génèrent de l'inégalité sociale.

"Ségolène Royal a souligné qu'il serait bon que les professeurs soient plus présents dans les établissements pour faire du soutien scolaire, d'où les 35 heures de présence dans les établissements.......En France, on a le record du monde des cours particuliers. Qui prend des cours particuliers, sinon les classes sociales aisées ? L'égalité scolaire est battue en brèche par l'égalitarisme de principe et par le corporatisme de cette vaste bureaucratie qu'est l'Education nationale, ce qui n'enlève rien au mérite des enseignants qui sont formidables. C'est la structure qui ne va pas. Si l'on ne s'attaque pas à ce changement de structure, à une réforme réelle de l'Etat, on n'arrivera à rien. Or la plupart des gauches européennes l'on fait, ont commencé à le faire, la gauche française très peu, d'où le retard".

 

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