Pascal Lamy
social libéral
Think tank Notre Europe
Biographie Pascal Lamy
8 Avril 1947 : Naissance à Levallois-Perret (92)
Formation :
- HEC
- Sciences Po Paris
- ENA promotion Léon Blum
- Diplôme d'études supérieures de droit
1969 : Adhère au Parti Socialiste
1975-1979 : Inspection Générale des Finances
1979-1981 : Trésor
1978-1985 : Secrétaire général du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) et secrétaire de section à Gisors (Eure).
Avril 1981-Juillet 1984 : Conseiller du Ministre de l'Economie et des Finances Jacques Delors.
1983-1984 : Directeur adjoint du cabinet du Premier Ministre Pierre Mauroy.
1985-1994 : Membre du comité directeur du PS et Directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jacques Delors, dont il fut par ailleurs le sherpa au G7.
1993 : Battu dès le premier tour dans la 5e circonscription de l'Eure (15,10 %), devancé par le candidat FN, alors que le sortant était PS.
1994-1999 : Directeur général du Crédit lyonnais, qu'il contribue à redresser jusqu'à sa privatisation en 1999.
Avril 1995-Septembre 1999 : Membre du bureau de la section française du Mouvement européen
1999: Revient à Bruxelles pour occuper le poste de commissaire européen au Commerce sous la présidence de Romano Prodi.
2002 à 2005 : Membre honorifique du Movimento federalista europeo.
26 mai 2005 directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Seul candidat à sa propre succession (une première dans l'histoire de l'institution créée en 1995), il a été reconduit le 30 avril 2009 à la tête de l'organisation pour un second mandat de quatre ans, à l'issue d'un vote par acclamation de ses 153 membres.
Pascal Lamy est actuellement :
- président d’honneur du think tank Notre Europe - Institut Jacques Delors
- président du Comité mondial d’éthique du tourisme
- président de la Commission de l’Oxford Martin School sur les défis du futur
- vice-président de la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS)
- membre de la Commission globale sur les océans et de la Commission ONUSIDA et Lancet
- président du Conseil d'administration des Musiciens du Louvre de Grenoble MDLG (Orchestre de Marc Minkowski)
- membre du conseil d’administration de la Fondation nationale des Sciences politiques et de la Thomson Reuters Founders Share Company
- membre du Conseil consultatif de Transparency International et membre du CA de Transparency International France
- professeur affilié à HEC
- conseiller stratégique du nouveau Simone Veil Governance Center for Europe (Humboldt-Viadrina Governance Platform, auparavant Humboldt-Viadrina School of Governance, Berlin)
Dans un récent classement établi par le magazine britannique Prospect (avril 2014), Pascal Lamy figure parmi les 50 penseurs les plus influents du monde
Le programme Commun de Pascal Lamy
1- Création du contrat unique de travail, y compris dans la fonction publique
Le problème numéro 1 du pays, c'est le chômage. Il détruit la nation. Le contrat unique permet d'améliorer le marché du travail et surtout de ne pas avoir deux catégories de salariés, les hyperprivilégiés et les autres.
2- Faire entrer les salariés dans les conseils d'administration, avec de vrais pouvoirs.
Cela casserait la routine du dialogue social Medef - Syndicat, qui est rouillée. Les partenaires sociaux ne représentent plus vraiment ni les patrons ni les salariés.
En donnant du pouvoir aux salariés sur la gestion de leur entreprise, on leur donne une vraie responsabilité. Le lieu de négociation deviendrait l'entreprise, cela créerait un véritable dialogue.
3 - Un RSA jeune qui favorise la formation en alternance en entreprise.
4- L'open Data
5 - Décentraliser partout où c'est possible, dont l'Education
6- Supprimer la clause de compétence générale
7- Supprimer les cabinets ministériels
Un Ministre peut se contenter d'un secrétaire particulier et d'un conseiller politique. Pour le reste, il doit s'appuyer sur les directeurs d'administration centrale. Pour les idées, les décideurs politiques doivent s'appuer sur les think-tanks.
La mondialisation a dynamisé la croissance mondiale
En 20 ans, 700 millions de personnes sont sorties de l'extrême pauvreté.
Une mondialisation régulée par l'OMC
La mondialisation a eu une effet positif au niveau global, mais au détriment des ouvriers peu qualifiés en Occident et au Japon.
L'OMC cherche à peser sur la mondialisation en instaurant des règles du jeu et en régulant les pratiques des uns et des autres.
ex : Accès aux médicaments pour les pays les plus pauvres.
La mondialisation est un facteur de paix entre les pays économiquement liés.
Du temps de l'Union Soviétique, Staline a imposé la collectivisation de l'agriculture ukrainienne, organisant un "génocide par la faim", éliminant 4 millions d'Ukrainiens entre 1932 et 1933.
En 2014, La Russie a récupéré ses terres de Crimée, que Khrouchtchev avait "offert" à l'Ukraine en 1954 alors qu'il était ivre, sans pour autant envahir l'Ukraine, malgré les appels des populations russophones de l'Est à qui Kiev voulait interdire d'utiliser leur langue natale.
C'est parce que la Russie ne peut plus se passer de ses liens économiques avec l'Allemagne, l'Union Européenne et les USA qu'elle n'a pas envahit le territoire Ukrainien.
De même en Chine, les manifestations nationalistes restent contrôlées par le pouvoir central.
Même l'Iran, parce qu'il doit augmenter ses exportations de pétrole pour sauver son économie, a accepté de retourner à la table de négociation pour le contrôle de son programme nucléaire.
Par contre, l'Etat fou de Corée du Nord, totalement isolé, multiplie les provocations militaires, jusqu'à exaspérer son seul allié chinois.
"Avec Antonio Guterres, qui dirige le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, nous avions l'habitude de comparer l'Atlas de l'OMC et celui des principales interventions du HCR. Constat : 80 % d'entre eux se trouvaient dans des pays qui n'étaient pas membres de l'OMC". (Pascal Lamy dans le Point du 23 Janvier 2014).